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Un évadé bisontin interpellé à Besançon

Les évasions se suivent et ne se ressemblent pas en Franche-Comté... La dernière en date concerne un multirécidiviste qui s'était évadé lors de son transfert au centre hospitalier de Dijon. Il a été interpellé mardi soir à Besançon, sa ville d'origine.

Le prisonnier, un jeune homme de 24 ans déjà condamné plusieurs fois pour des actes de délinquance, n'aurait pas supporté d'être transféré de la maison d'arrêt de Besançon à celle de Dijon. Loin de sa petite amie (son seul lien avec l'extérieur), il a sombré dans la dépression. Le 28 septembre dernier, un médecin a d'ailleurs demandé à ce que le jeune homme soit hospitalisé.
Déprimé mais pas à court d'idées, le prisonnier a profité de son transfert à l'hôpital pour fausser compagnie à ses gardiens.

Un avis de recherche a immédiatement été lancé. Les enquêteurs se doutant que l'évadé s'était réfugié à Besançon auprès de ses proches, ils ont concentré leurs recherches sur ce secteur.
Après près de 2 semaines d'enquête, le jeune homme a été retrouvé mardi soir, presque par hasard.

Vers minuit, une patrouille de la BAC a remarqué une voiture volée dans le quartier Bregille. Le conducteur, à la vue des policiers, a accéléré et s'est enfuit en direction du centre-ville de Besançon.
Au terme d'une course poursuite de plusieurs minutes, la voiture a pu être stoppée dans le quartier des 408. Les quatre passagers se sont laissé interpeller sans faire de difficulté, mais le conducteur a une nouvelle fois tenté de s'enfuir. Les policiers ont tout de même pu l'arrêter alors qu'il se cachait dans des buissons.

Placé en garde à vue, le conducteur s'est révélé être l'évadé recherché depuis une quinzaine de jours.
Il sera prochainement jugé pour son évasion ainsi que pour les délits commis mardi soir (excès de vitesse, mise en danger de la vie d'autrui, refus d'obtempérer, etc).
Le jeune homme est par ailleurs dans l'attente d'un jugement pour "coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner" : lors d'une précédente incarcération, il avait frappé à mort un autre détenu.

R. Hingray
Publié le jeudi 13 octobre 2011 à 16h22

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