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Incident de tracts
Après la chasse aux sans papiers, voici venu le temps de la traque aux tracts et à leurs Verts distributeurs.
Les faits : 6h45, ce mardi, parvis de la Gare Viotte à Besançon, huit militants d'Europe Ecologie/Les Verts commencent la distribution d'« Écologie Hebdo », un fascicule de seize pages de la candidate Eva Joly. Trois agents de la police ferroviaire font alors leur apparition. Ils ordonnent aux "tracteurs" de quitter les lieux, et d'ajouter : "que s'ils veulent tracter, ils n'ont qu'à le faire sur le parking". Bref, il est gentiment demandé aux écolos d'aller sillonner ailleurs.
Motif : l'entrée de la gare est un espace privé ! Une expression pas piquée des vers, oserons nous dire, quand on sait que le lieu est censé être - selon la Sncf elle-même - comme une place publique, un site d'échanges et de rencontres.
La suite : les militants protestent, les agents s'égarent dans leurs arguments, la tension monte et la police nationale est appelée en renfort. Quelques minutes plus tard, deux voitures et cinq policiers sont sur place.
Pleuvent alors les menaces d'aiguillage vers le poste de police le plus proche, la prise d'identité des éco-délinquants et la délivrance d'une amende de 45 euros pour « diffusion d'objets ou d'écrits sur la gare Viotte ». Une somme qui sera peut-être ajoutée au compte de campagne, à la rubrique frais de transport.
À 18 h, les militants écologistes - que rien ne saurait faire dérailler de leur mission - remettent le couvert avec une seconde vague de tractage prévue de longue date. Courageux mais pas téméraires, ils auront toutefois pris soin de se tenir loin de l'entrée de la gare... sur une voie de garage en quelque sorte.
T.Comtois
Les faits : 6h45, ce mardi, parvis de la Gare Viotte à Besançon, huit militants d'Europe Ecologie/Les Verts commencent la distribution d'« Écologie Hebdo », un fascicule de seize pages de la candidate Eva Joly. Trois agents de la police ferroviaire font alors leur apparition. Ils ordonnent aux "tracteurs" de quitter les lieux, et d'ajouter : "que s'ils veulent tracter, ils n'ont qu'à le faire sur le parking". Bref, il est gentiment demandé aux écolos d'aller sillonner ailleurs.
Motif : l'entrée de la gare est un espace privé ! Une expression pas piquée des vers, oserons nous dire, quand on sait que le lieu est censé être - selon la Sncf elle-même - comme une place publique, un site d'échanges et de rencontres.
La suite : les militants protestent, les agents s'égarent dans leurs arguments, la tension monte et la police nationale est appelée en renfort. Quelques minutes plus tard, deux voitures et cinq policiers sont sur place.
Pleuvent alors les menaces d'aiguillage vers le poste de police le plus proche, la prise d'identité des éco-délinquants et la délivrance d'une amende de 45 euros pour « diffusion d'objets ou d'écrits sur la gare Viotte ». Une somme qui sera peut-être ajoutée au compte de campagne, à la rubrique frais de transport.
À 18 h, les militants écologistes - que rien ne saurait faire dérailler de leur mission - remettent le couvert avec une seconde vague de tractage prévue de longue date. Courageux mais pas téméraires, ils auront toutefois pris soin de se tenir loin de l'entrée de la gare... sur une voie de garage en quelque sorte.
T.Comtois
Publié le mercredi 4 avril 2012 à 15h59
